Investissements directs à l'étranger, principales composantes - données trimestrielles, millions d'unités monétaires nationales
La catégorie des investissements directs étrangers (IDE) désigne les investissements qu'une entreprise résidente d'une économie (investisseur direct) effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une entreprise opérant dans une autre économie (entreprise d'investissement direct). Par intérêt durable, on entend l'existence d'une relation à long terme entre l'investisseur direct et l'entreprise d'investissement direct, ainsi que l'exercice d'une influence significative sur la gestion de l'entreprise. L'intérêt durable est réputé exister si l'investisseur acquiert au moins 10 % des actions avec droit de vote de l'entreprise d'investissement direct. Les données sont exprimées en millions d'unités monétaires nationales. Parmi les IDE: - le capital social comprend la participation au capital des succursales ainsi que toutes les actions dans les filiales et les entreprises associées; - les bénéfices réinvestis consistent en une écriture de contrepartie de la part de l’investisseur direct dans les bénéfices non distribués comme dividendes par les filiales et les entreprises associées et des bénéfices des succursales non rapatriés à l’investisseur direct et qui sont enregistrés sous revenus d’investissements; - les titres de créance. Les investissements directs sont classés principalement sur la base de leur direction: 1) investissements directs des résidents à l'étranger (investissements directs étrangers sortants); 2) investissements des non-résidents dans l'économie déclarante (investissements directs étrangers entrants). L’investissement direct entrant est l’investissement réalisé par un investisseur direct non résident dans une entreprise d’investissement direct résidente dans l’économie d’accueil; la direction dans laquelle s’exerce l’influence de l’investisseur direct est «entrante» pour l’économie déclarante. À compter d'octobre 2014, les définitions utilisées seront fondées sur le 6e manuel de la balance des paiements (MBP6).